Il y aura toujours des musiques qui nous rappellent quelqu'un, des corps qui s'unissent, des amitiés plus fortes que tout, des amours éternels, des lèvres qui brûlent, des souvenir étincelants même avec le temps, des moments plus beaux que dans les rêve, des sourires magiques, des larmes de joie, des coeurs qui s'emballent, des coeurs déchirés, des larmes de peine, des mains qui se cherchent, des rêves oubliés, des promesses envolées, des questions sans réponses,des amitiés gâchées, des souvenirs douloureux, des regards qui veulent tout dire..

 

 Je l'ai toujours désiré. Je l'ai toujours rêvé. Et un beau jour. Boum. Je sais qu'il commence à pousser. Là. Dans mon bidon. Le plus beau jour de ma vie. Je profite à fond des deux premiers mois. Première échographie. Je le vois enfin. Pour la toute première fois. Je n'arrive pas à me rendre compte. Je ne pleure pas. Je ne souris pas. Je dis juste "C'est donc ça!". Comme une pauvre paumée que je suis. Mon ventre commençait à pousser. J'étais enfin bien. Dans mon corps. Dans ma tête. Le sourire toujours au lèvre. Fière de montrer mon bidon. Et un jour. Un appel de ma tante. En pleurs. M'expliquant qu'il y avait un problème génétique. Que j'allais devoir faire des examens. A deux mois de grossesse. Les larmes coulent sur mes joues. Mon coeur se serre. Tout mais pas ça. Je vous en prie. Là commence un parcours remplis d'embuche. Je fais des tas de prises de sang. Des allés-retours à la clinique de Dijon. J'apprends que c'est un petit garçon. Au moment où j'aurais du être la plus heureuse. Je me met à pleurer toutes les larmes de mon corps. Il a le soucis de santé. Si je le garde. Notre vie va s'arrêter. Et la sienne ne va jamais commencer... Quatre mois de grossesse. Je suis là. Seule dans cette chambre d'hôpital. A attendre la mort. La mort d'un petit être qui n'a rien demander. Qui va subir les mensonges de ma famille. Le silence de toute une "famille". Ils ne viendront pas me voir. Pas une seule fois. Et moi je suis là. Souffrant. Pleurant de douleurs & de tristesse. Ces putains de contractions m'arrachant de souffrance. Je n'en peux plus. Pratiquement 10 heures dans ce mal être constant. La cervelle en ébullition. Je suis entrain de tuer ma chair. Mon Sang. Non je ne veux plus. Arrêtez. Trop tard. Tout à commencer. La fatigue me rend histérique. Cette piqure. Enfin ces piqures dans le dos. Une horreur. Je ne sens plus que la douleur dans mon dos. Dans mon ventre. Encore une heure. Le temps est arrivé. Je dois le laisser s'en aller. Je n'arrive plus à rien. Pousser. Pleurer. Parler. Respirer. Je meurs avec lui. Je veux mourir. Je le sens. S'éloigner de moi. Toutes les infimes parties de son corps. Glisser. Et là. Je me laisse aller. Comme s'il n'y avait plus que moi dans cette salle et mon bébé. Je lui demande pardon. Je pars en crise d'hystérie. Je n'en peux plus. Tout s'est arrêté à ce moment précis. Jamais je n'oublierai. Jamais je ne pardonnerai. Je suis morte à cause d'eux. Ce 19 mai 2010 je suis morte!

Je ne veux plus revivre ce calvaire. 
Je ne veux plus avoir mal.
Je ne veux plus souffrir
:'(

 

Aimer quelqu'un c'est le faire entrer dans sa vie et lui accorder une place assez importante pour que vous lui soyez disponible lorsqu'il en a besoin.
C'est lui donner beaucoup sans en attendre forcément autant et souhaiter tout simplement son bonheur. C'est apprécier le simple fait d'être en sa compagnie et parler de tout et de rien sans aucune gène, ne pas être mal à l'aise quand on ne parle pas et tolérer ses crises d'humeur ou ses reproches.
C'est avoir de l'estime pour lui et le laisser libre d'être lui même.
Aimer quelqu'un c'est tout lui dire, lui faire connaître les moindres parcelles de notre vie, de nos pensées et capter ce qu'il a dans la tête juste en le regardant dans les yeux.
Aimer quelqu'un c'est l'envoyer chier quand il est insupportable et le serrer dans ses bras, sans aucune occasion particulière.
Aimer quelqu'un c'est faire des projets avec lui, l'emmener avec sois n'importe où dans la mesure du possible, l'espérer à toutes les occasions et le regretter quand il n'est pas là tout en acceptant qu'il ne peut pas être toujours collé à nous.
C'est avoir le sourire en lisant ses messages en se disant qu'on à la chance d'avoir de l'importance pour quelqu'un comme lui, c'est penser à lui quand on entend une chanson, un mot sur une pancarte ou un truc à lui resté dans notre poche ou autour du poignet.
Aimer quelqu'un c'est montrer qu'on est toujours présent même s'il se barre, c'est l'insulter de tous les noms quand il nous fait mal, le prendre à part quand c'est pour parler de choses sérieuses et l'inviter à boire un verre après.
Aimer quelqu'un c'est l'attendre à la sortie de son cours, juste pour le remmener au métro, l'appeler juste pour avoir de ses nouvelles, le taquiner quand il a pas le moral et faire les pire conneries quand tout vas bien.
Aimer quelqu'un c'est le lui dire, d'amour ou d'amitié, mais surtout lui prouver.

 

Moi c'est Kimberley. Petit bout de femme complètement perdue. Ayant des tas de rêves plein la caboche. Toujours un brin de zik dans les oreilles. Voulant se trouver. Vivre pleinement. Essaie de se vider la cervelle en écrivant. Pas certaines que cela fonctionne. On arrête pas de me le dire. "Lutine, tu sais parler fait du bien, libère! Tu devrais vraiment essayer". Mais rien n'y fait. Mes peurs. Mes angoisses. Ma peine... Tout ça est encore bien là. Présent en moi. Enfin bref. Ce premier article n'est pas fait pour faire fuir tout le monde. Bonne lecture la Gente ;)

J'aime bien me faire mal physiquement. Avoir le goût du sang dans la bouche lorsque je me mord l'intérieur des joues trop fort. Me brûler la peau sous une douche trop chaude. Avoir des boutons blancs pour avoir le plaisir de les exploser contre mon miroir. Me rentrer une aiguille dans le bout des doigts. Fumer comme un turbo diesel pour m'sentir relax alors que dans ma tête sa bouge, ça court et ça s'embrase. Avoir mal à la gorge et chanter.

J'aime bien me faire mal moralement. M'inventer des histoires super belles trop pas réalistes qui ne m'arriveront sûrement jamais. Devenir parano quand je suis seule dans le noir et prendre chaque craquement de parquet pour un violeur pédophile nihiliste venant m'égorger avec son couteau de boucherie. Me faire des suspenses sur la route "asy jtraverse ou verra bien si j'me la prend ou pas" et sentir mon cœur s'emballer et me pousser de l'autre coté du trottoir. Le ic, c'est qu'un jour j'me prendrai le par brise en pleine gueule et que chacun de mes membres se délieront pour venir se coincer sous les pneus et salir les passants.